"Mieux vaut prévenir que guérir", proverbe particulièrement pertinent aujourd’hui concernant la santé.
Prenons l’exemple du diabète de type 2, maladie du mode de vie et, selon l’OMS, la 7ème cause de mortalité dans le monde en 2030. Le diabète est une cause importante de cécité, d’insuffisance rénale, d’infarctus du myocarde, d’accidents vasculaires cérébraux et d’amputation des membres inférieurs.
La médecine conventionnelle qualifie le diabète de maladie « chronique ». Une fois la pathologie installée, il vous sera proposé le plus souvent, une médication à vie. C’est une forme de dépendance chimique avec parfois son lot d’effets secondaires.
Pour ne pas en arriver là, anticipez. Car il peut se passer de 10 à 15 ans entre les premiers troubles de la glycémie et la déclaration de la maladie.
Quel est le processus ?
Sans en avoir conscience, des pics de glycémie se manifestent à répétition, vous avez trop de sucre dans le sang. Votre pancréas est de plus en plus sollicité. Il fabrique davantage d’insuline dont la fonction est de maintenir l’équilibre glycémique dans le sang en faisant rentrer le trop de sucre dans les cellules. Si les pics de glycémie se multiplient sur la durée, les cellules peuvent devenir résistantes à l’insuline (le sucre ne pénètre plus aussi bien dans les cellules). Le pancréas compense en fabriquant de plus en plus d’insuline. Le prédiabète s’installe.
Le diabète de type 2 se déclare à un stade où le pancréas est épuisé, l’insuline se tarit et n’arrive plus à équilibrer le taux de sucre dans le sang.
Comment évaluer vos facteurs de risque ?
Un certain nombre d’indicateurs sont à surveiller :
Les antécédents familiaux ou personnels (par exemple un diabète gestationnel)
Le surpoids : IMC > ou égal à 25
Indicateurs biologiques de prédiabète :
Glycémie à jeun : Entre 1,10 gr/L et 1,25gr/L (norme OMS)
Insulinémie : Majoration du taux d’insuline depuis le dernier bilan biologique
HbA1c : Entre 5,7% et 6,4%
HOMA (Résistance à l’insuline) : >2
QUICKI (Sensibilité à l’insuline) : Entre 0,3 et 0,45
N’hésitez pas à demander un bilan biologique à votre médecin ou faites vous-même la demande en laboratoire (Mais dans ce cas vous ne serez pas remboursé).
Comment prévenir la maladie ?
Si vos bilans biologiques traduisent un prédiabète, vous avez le choix de décider d’agir pour éviter de glisser vers le diabète. Ce n’est pas une fatalité, vous pouvez devenir acteur de votre santé.
S’agissant d’une maladie du mode de vie, les causes et la prévention du diabète de type 2 relèvent de l’hygiène de vie. Il vous faudra identifier en quoi certaines habitudes favorisent vos troubles et comment les faire évoluer.
Avec l’approche naturopathique, je vous propose d’anticiper par :
Un bilan de votre niveau de santé,
Des prises de conscience de comment vos habitudes de vie actuelles renforcent votre santé ou, au contraire, l’affaiblissent
Un accompagnement individualisé pour corriger étape par étape les erreurs d’hygiène de vie et remettre votre corps dans des conditions optimales de fonctionnement et de retour à l’équilibre.
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